Qui ne connait pas le folk de nos jours ? Tout mélomane qui se respecte aura au moins essayé une fois, et se sera lâché des heures sur des références. À mon avis, même ceux qui ne sont pas trop fan du genre connaissent au moins une référence. Rien que Bob Dylan est connu même par les plus jeunes.
Aujourd’hui, je vais vous parler en quelques mots de ma passion pour le folk. Ou plutôt, je vais vous exposer l’itinéraire de cette musique tout ce qu’il y a de plus énergique. Les bases du folk, c’est par ici.
Alors le folk, c’est quoi ?
Pour faire simple, c’est tout d’abord un genre musical qui nous a été importé des US. Elle est née chez les migrants du pays de l’Oncle Sam, et trouve ses racines dans ce beau pays qu’est l’Irlande. J’ai mis quelques temps à piger que c’était en fait de la musique celte revisitée… ou presque.
Avec le temps, elle a pris des airs d’amerloque, et servait à raconter des histoires. Comme tous les autres genres musicaux, me direz-vous. Mais à bien y penser, je peux vous dire que le folk se dresse comme un pionnier en la matière.
En pratique, elle se base sur un chanteur uniquement accompagné de sa guitare dont les cordes sont en acier. C’est aussi grâce à ce petit mouvement artistique sans prétention qu’on a aujourd’hui droit à des paroles sur les chansons.
De New-York à l’exposition du genre
Je pense que la réelle popularisation de la musique folk commence à New-York. C’est dans cette ville que les jeunes ricains en quête de justice et d’authenticité vont faire de ce genre musical leur étendard. Le repère de l’époque : Greenwich Village. C’est ensuite que la musique se fait de plus en plus exposer.
Quelques décennies plus tard, elle connait des mutations qui vont l’inscrire dans le panthéon des musiques les plus appréciées du monde. Et ça comme distinction, ce n’est pas rien ! C’est là que toutes les grandes références du folk trouvent leur place : de Bob Dylan à James Taylor, en passant par John Martyn.